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Sonores

1 décembre 2016

[Chronique] Robbie Williams déchaîne ses talents d'entertainer sur son nouvel album

"Welcome to the heavy entertainment show !"

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Avant de vous parler du nouvel album de roi de la pop anglaise, il est de bon ton de remettre quelques chiffres en avant. Tout d'abord, les 325 000 spectateurs réunis sur seulement 3 soirs en 2003, à l'apogée de la carrière de Robbie Williams. Il y' a aussi les 75 millions de disques vendus dans le monde, ce qui fait de lui le plus gros vendeur britannique de tout les temps. Et depuis la sortie de Heavy Entertainment Show, l'interprète de "Feel" détronne David Bowie en obtenant son douzième N°1 au Royaume-Uni. Bref, on est devant de la mega-star !

Robbie Williams n'aime pas se qualifier de chanteur ou d'auteur, il dit même que sur son passeport, il est indiqué "Entertainer", ce qui en dit long sur son état d'esprit. Il est ici pour divertir et le fait avec succès depuis vingt ans déjà. L'album s'ouvre d'ailleurs sur Heavy Entertainment Show, une chanson très efficace qui permettra peut-être à Robbie d'ouvrir sa prochaine série de concert à la place du mythique "Let Me Entertain You" ! On enchaine avec Party Like A Russian, le premier single extrait de cet opus et le sujet d'une polémique avec la Russie, à cause de son clip jugé, à tort ou à raison, rempli de clichés. 

Il y'a aussi Love My Life, une chanson écrite à destination de sa fille, un hymne plein d'espoir où l'artiste scande "I Am wonderful, I am powerful, I am me" sur un air mid-tempo parfaitement taillé pour les radios. Robbie Williams se dechaine sur cet album, avec des titres forts comme MotherFucker, Mixed Signals ou le génialissime Bruce Lee ! Toutes les promesses sont tenues dans cette galette de 16 titres dans sa version deluxe où l'on passe d'une irresistible envie de danser aux frissons sur David's Song, titre hommage  son ancien manager, décédé il y a peu.

Le Heavy Entertainment Tour passera le 1er juillet 2017 à l'AccorHotels Arena, et c'est presque complet ! Je ne peux que vous conseiller d'aller le voir en live, c'est là où Robbie Williams s'exprime encore le mieux avec des concerts pharaoniques ! Et cet album si ecléctique se prettera parfaitement aux talent d'entertainer du héros de la soirée.

(Re)Découvrez la chanson Suprème en live à Knebworth devant 125 000 personnes :

Nikolas.

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7 novembre 2016

[Chroniques] Carrément, carrément in love de The Pirouettes

U N   C O U P   D ' E C L A T   8 0 ' S

Untitled

Depuis quelques années, les années 80 font un retour fulgurant dans les bacs français. Que ce soit dans la musique de Superbus ou de Yelle, les synthés sont omni-présents. Et c'est dans cette vague nostalgique que The Pirouettes dévoile son premier album, Carrément Carrément.

Le duo sur scène est également un duo amoureux et ça s'entends dans leurs chansons. Cette galette respire l'amour, toutes les sortes d'amour et c'est d'un charme fou. Déjà, tout les auditeurs peuvent se retrouver dans les textes que l'on pourrait qualifier, à tort, de simples. Parce qu'il y'a du sexe, du désir, de la passion, ce qui crée un contraste malin entre les sonorités robotiques des boîtes à rythme et la chaleur des mots choisis pour représenter les relations humaines de notre époque. On ressent tout particulièrement cette atmosphère dans "L'Escalier", une chanson qui paraît d'abord très naïve mais qui retranscrit avec justesse les premiers émois amoureux. Et de là, on entame un voyage au coeur de l'amour en duo, dans "Soleil Rare" ou le coup de foudre s'installe lors d'une soirée telle que les ados de nos jours les connaissent. 

La prenthèse planante se trouve dans "Amoureux", c'est l'instant où les sentiments se montrent les plus forts dans un refrain saccadé, parfaite image de ce qu'il se passe au sein du coeur à l'instant d'un baiser. La chanson suivante est sans doute ma préférée, "Jouer Le Jeu" aurait très bien pu être écrite par Taxi Girl, avec son refrain lanscinant et détaché et son rythme entrainant. 

"Et tout le monde lève la main à l'arrivée du refrain"

"Signaux" est mégalo à mort, elle est comme un hommage à leurs premiers fans narrant le déroulement de l'un de leur concert. Mais évidemment, l'amour n'est jamais loin, puisqu'ils appellent à "pécho" dans la foule qui leur fait face. Et on se reconnait dans ce texte, puisque la plupart des jeunes de nos jours ont vécus ce moment où l'on fantasme sur un(e) inconnu(e) ! Et la nostalgie prend le dessus sur "2016 (En ce temps-là)" avec un texte sur les vieilles chansons françaises, pleines de charme pour se rapprocher des autres. Et pourtant l'on parle bien de 2016, une façon maline d'ancrer l'album dans le présent malgré tout.

On se laisse ensuite bercer par le synthétiseur hypnotisant du titre "Dans Le Vent D'Eté" où les mots prennent tout leurs sens  la fin de ce voyage amoureux. Puis s'achève l'album avec "Grand Bassin", sorte de conclusion où tout se mèle, la découverte de l'autre, l'envie et l'excitation. 

J'ai beaucoup aimé cet album que l'on pourrait comparer à "Complétement Fou" de Yelle ou encore à "Touché Coulé" de Elephant, deux succès des 2 dernières années. The Pirouettes livre en effet un album très tendance, très "hype" où la ligne directrice est respectée du début à la fin, créant un véritable univers pendant 40 minutes. Je retiens principalement "Jouer Le Jeu", "L'Escalier" et "Dans Le Vent D'Eté" mais je sais déjà que j'écouterais régulièrement Carrément, Carrément, parce que j'aime quand les sentiments sont chantés avec autant de vérité. Et parce que je suis un fans des années 80 ! 

Nikolas.

3 novembre 2016

[Chronique] Lady Gaga devient une jeune femme sauvage et amoureuse avec "Joanne"

R E N D E Z - V O U S   A V E C   U N E   C O W - G I R L   D E  C H A R M E

Untitled

"It wasn't love, it was a perfect illusion !"

C'est avec ses mots que Lady Gaga débute la promotion de l'album qui sera le plus sincère de sa carrière. Après avoir fais danser la terre entière avec son premier opus très dance, écoulé à plus de 15 millions d'exemplaires, celle que l'on nomme volontiers la nouvelle "reine de la pop" a fournie deux autres disques en demi-teinte dont les critiques ont étés violentes. En effet, Born This Way en 2011 puis Artpop en 2013 ont déroutés plus que concquis, la faute à une musique parfois trop complexe, et un personnage trop imposant. Ayant fait son mea-culpa en sortant un album jazz avec Tony Bennett, la star livre cette année un album de pop-country frais, simple et pour une fois, humain.

De ces 47 minutes de voyage musical à travers l'amérique profonde, chaude, on retient la voix puissante de Lady Gaga. Un charme fou et sauvage entoure la chanteuse tout au long des 13 titres de l'édition deluxe de l'album (+ 1 titre bonus). En effet, que ce soit dans la première chanson "Diamond Heart" ou plus tard dans "John Wayne", Gaga chante son envie d'aventures aussi bien humaines que sexuelles ... Et même en solo, avec la superbe et très radiophonique "Dancin' In Circles"

"You're giving me a million reasons to let you go"

De Joanne, on retiendra aussi la facette fragile et douce de la Mother Monster. Déjà avec le titre éponyme, hommage à la soeur de son père, morte à l'âge de 19 ans d'un Lupus. Et la très belle "Come To Mama", sorte d'appel à se repentir de ses erreurs et de ses péchés. Et il y a "Million Reasons", deuxième extrait officiel de l'album, et chanson de rupture sur fond de piano ou la chanteuse se livre totalement, et ça fais du bien. 

Alors forcément, le grand public va se sentir déconcerté en découvrant cet album et ce changement de personnage. Et oui, moi aussi j'ai eu des doutes quant à la sincérité de l'artiste à proposer un album aussi loin de ses premières productions. Et pourtant, en écoutant Joanne, on a l'impression de découvrir enfin Lady Gaga, cette jeune femme qui ne demande qu'a chanter, le plus humblement possible. Et tout comme l'était son album avec Tony Bennett, cette galette aux faux airs country est une réussite totale. 

 Nikolas.

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