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7 novembre 2016

[Chroniques] Carrément, carrément in love de The Pirouettes

U N   C O U P   D ' E C L A T   8 0 ' S

Untitled

Depuis quelques années, les années 80 font un retour fulgurant dans les bacs français. Que ce soit dans la musique de Superbus ou de Yelle, les synthés sont omni-présents. Et c'est dans cette vague nostalgique que The Pirouettes dévoile son premier album, Carrément Carrément.

Le duo sur scène est également un duo amoureux et ça s'entends dans leurs chansons. Cette galette respire l'amour, toutes les sortes d'amour et c'est d'un charme fou. Déjà, tout les auditeurs peuvent se retrouver dans les textes que l'on pourrait qualifier, à tort, de simples. Parce qu'il y'a du sexe, du désir, de la passion, ce qui crée un contraste malin entre les sonorités robotiques des boîtes à rythme et la chaleur des mots choisis pour représenter les relations humaines de notre époque. On ressent tout particulièrement cette atmosphère dans "L'Escalier", une chanson qui paraît d'abord très naïve mais qui retranscrit avec justesse les premiers émois amoureux. Et de là, on entame un voyage au coeur de l'amour en duo, dans "Soleil Rare" ou le coup de foudre s'installe lors d'une soirée telle que les ados de nos jours les connaissent. 

La prenthèse planante se trouve dans "Amoureux", c'est l'instant où les sentiments se montrent les plus forts dans un refrain saccadé, parfaite image de ce qu'il se passe au sein du coeur à l'instant d'un baiser. La chanson suivante est sans doute ma préférée, "Jouer Le Jeu" aurait très bien pu être écrite par Taxi Girl, avec son refrain lanscinant et détaché et son rythme entrainant. 

"Et tout le monde lève la main à l'arrivée du refrain"

"Signaux" est mégalo à mort, elle est comme un hommage à leurs premiers fans narrant le déroulement de l'un de leur concert. Mais évidemment, l'amour n'est jamais loin, puisqu'ils appellent à "pécho" dans la foule qui leur fait face. Et on se reconnait dans ce texte, puisque la plupart des jeunes de nos jours ont vécus ce moment où l'on fantasme sur un(e) inconnu(e) ! Et la nostalgie prend le dessus sur "2016 (En ce temps-là)" avec un texte sur les vieilles chansons françaises, pleines de charme pour se rapprocher des autres. Et pourtant l'on parle bien de 2016, une façon maline d'ancrer l'album dans le présent malgré tout.

On se laisse ensuite bercer par le synthétiseur hypnotisant du titre "Dans Le Vent D'Eté" où les mots prennent tout leurs sens  la fin de ce voyage amoureux. Puis s'achève l'album avec "Grand Bassin", sorte de conclusion où tout se mèle, la découverte de l'autre, l'envie et l'excitation. 

J'ai beaucoup aimé cet album que l'on pourrait comparer à "Complétement Fou" de Yelle ou encore à "Touché Coulé" de Elephant, deux succès des 2 dernières années. The Pirouettes livre en effet un album très tendance, très "hype" où la ligne directrice est respectée du début à la fin, créant un véritable univers pendant 40 minutes. Je retiens principalement "Jouer Le Jeu", "L'Escalier" et "Dans Le Vent D'Eté" mais je sais déjà que j'écouterais régulièrement Carrément, Carrément, parce que j'aime quand les sentiments sont chantés avec autant de vérité. Et parce que je suis un fans des années 80 ! 

Nikolas.

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Commentaires
Z
une petite suggestion,si tu pouvais rallier les titre des chanson inséré dans ton article avec les liens youtube cela donnerais un petit plus.<br /> <br /> il a peu la voix de michel berger,et les quelque chanson que j'ai put écouté ressemble au style de berger avec les duo avec france gall .j'aime bien mais c'est un peu niannian.<br /> <br /> ps:je sais pas mais petit oublie du "a" dans le mots "parenthèse"deuxième paragraphe.tchou
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